Leonora Miano- La saison de l’ombre (2013)
Catégorie : LECTURE
Leonora Miano- La saison de l’ombre (2013)
L’auteure, Clarisse Eléonore Ndondongui, est née à Douala (Cameroun) en 1973.
Est venue en France à partir de 1991 pour étudier la littérature américaine à Valenciennes, puis à Nanterre.
Premières poésies à l’âge de 8 ans, et romans à l’adolescence. Écrivain de langue française, elle a refusé d’aller en 6e au lycée français pour ne pas perdre sa langue maternelle.
Elle ne considère pas pour autant la langue française comme une langue de la colonisation dans la mesure où elle est antérieure à la colonisation.
Le Cameroun, après avoir été occupé par des missionnaires anglais, est devenu un comptoir allemand dans la seconde moitié du XIXe s. et a été attribué par la SDN à la France en 1918, pour intégrer l’A.E. F. jusqu’en 1960
1er roman : « L’intérieur de la nuit », récompensée en 2006 par 6 prix « Contours du jour qui vient » (2008) , prix Goncourt des lycéens
En 2013, « La saison de l’ombre » obtient le prix Fémina.
En 2018, elle met en scène « Révélation », ler volet d’une trilogie sur l’histoire de l’esclavage
En, 2020 , « Afropea-Utopie » postcoloniale et postraciste où elle rejette la notion d’identité et d’essence noire, ou encore de négritude.
Elle revendique des termes tels que subsahariens, afrodescendants, afropéens(européens qui ont des ascendants africains) // avec Afro-américains, afin de parvenir à la création de sociétés plus inclusives
En 2021, « L’autre langue des femmes » autour de plusieurs personnalités féminines légendaires subsahariennes telle Emene. 2022 , « Marianne et le garçon noir » (Pauvert), au sujet des violences policières dont a été victime le jeune Théo Luhaka en février 2017.
Marianne est coupable, puisque présence noire en France est considérée comme un dérangement.
Il faut abandonner la racialisation et construire autre chose